Pendant ce temps, à la foire...

Dans une ambiance de fêtes et de brouhaha, Tristelune se balade dans une foule dense, au milieu des marchands ambulants venant de toutes horizons
Tristelune est vetu d'une tunique sobre, ainsi que d'un pantalon sable, il n'a comme armement que son épée benit...



....

Le soleil c’était levé depuis plusieurs heures déjà et les badauds se promenaient dans la foule.
Le jeune homme bouc que tout les gens du coin appelaient baba était plus flegmatique.

Le commerçant au front cornu et aux cuisses velues habillé d’un petit gilet coloré, d’un pantalon bouffant et d’un minuscule chapeau rouge frisant le ridicule était assis derrière un étale. Fumait sa pipe tout en appliquant une large couche de confiture à sa tartine beurrée, il repensait à la nuit qu’il venait de passer avec la femme du chef de la garde.

Un lourd investissement en or et en sommeil mais qui rapportait ses fruits car cette dernière n’était pas gauche à la manœuvre, une bonne cavalière qui savait manier la lance. Elle avait impressionnée Baba par ses nombreux assauts pour prendre sa forteresse.

Nul doute qu’avec une dizaine de sauvageonnes comme ça à ses ordres, la guerre aurait déjà été finie sans la moindre goutte de sang. Mais en fin de compte pourquoi finir cette guerre ? Je n’étais pas mort, ni mal portant, le clan de cornebouc était devenu prospère en ravitaillant les forces du Castelome dans le Nordarak et partout ailleurs.

Les seigneurs de guerres en manque de gloire, les sorciers fous ambitieux, les villes incendiées à rebâtir entraînaient des foules de réfugiés qui étaient le parfait engrais pour la croissance de son commerce.

Mais il fut chassé de ses pensés par un jeune benêt en habit de valet rouge et vert.

-Baba, mon maître le marquis de Van Wichtristzuburgen attend avec la plus grande impatience la livraison des cinq cents têtes pour reconstruire sa propriété agricole dans les Haut-vents.

Baba connaissait bien le marquis, un vil solliciteur qui aimait un peu trop l’or. En Nordarak, il l’aurait sans aucun doute envoyé cet homme aux scarabées mais ici les règles était différente et demandais un peu plus de doigté. Et les ancêtres savent que les Alphens ont du tact et du savoir vivre.

- Répond à mon très estimés partenaire d’affaire que j’attend toujours le payement et que je ne suis pas un de loqueteux à moitié dévoré par lèpre qui accepte un quignon de pain sans rechigné.
- Ahah ! Vous êtes tel le faucon quand il s’agit de vos économies mais ne le soyez pas trop avec monsieur le marquis.
- Il m’est difficile de ne pas l’être quand une personne qui en est un vrai tel que vous se trouve à mes côtés. Ahahahahahahaha !
- Ahahahahahahahaha !
- Ahahahahahahahaha !
- Ahahahahahahahaha, j’ai pas compris.
- Ce n’est rien, je dis juste que vous êtes niais très cher.
-Quoi ?

Quelques palabres et quelques jurons plus tard. Le valet quitta mécontent le marchand.
Les autres affaires se passaient bien : Un gros bourgeois avait acheter de quoi assécher tout ses appétits et un capitaine de quoi refaire sa troupe.

armée comme à l'accoutumé de sa hache , cette humain sans particularité qui se fond dans la masse etait en quête de quelques nourritures aux meilleurs prix. Terrus bullzemer restent tout de même sur ces gardes

Bien que rendu peu loquace par l'amertume des ans, Antigor ne pouvait reprimé son goût prononcé pour l'animation des marchés. Le sifflement de sa lame tiré du fourreau, Antigor affectionait le son tumultueux de quelques saltimbanques et vendeur de poisson à la criée. Aujourd'hui, c'était repos, son seigneur l'avait délié pour la journée et bien que forcer de porter son armure du fait de son corps brisé par les batailles, il lui plaisait d'oublier pour un temps sa condition de guerrier pour flaner en quête de quelques frivolités.

"Baba ! A force de prendre la monnaie de ces Mabrukh d'étrangers, nous serons la future cible des voleurs des alentours. Achète toi donc un coffre avec tes économies, je dormirai plus tranquille."

Jhogo sorti de la Yourte du chef et marcha vers le marchand. Ses soieries totalement noires luisaient au soleil, comme ses cheveux noirs huilés, ses sabots noirs vernis, et ses yeux brûlants de folie.

"Allons, parait que ces Sharrbah d'étrangers sont pleins de maladies en plus. Rentre donc au camp, on y danse la mamushka avec des couteaux neufs."

http://fr.youtube.com/watch?v=zOx99cZT9eY&feature=related

Assis sur un banc, vêtu d'une cape sombre a capuche laissant apparaitre son visage recouvert d'écailles bleus, Chaturgha mangeait une pomme en regardant avec curiosité la foule s'activant devant lui.

Baba dans sa tente contait tranquillement ses pièces d’or. Quand sa nouvelle propriété, une jeune ebenaumeuse qu’il avait mis en esclavage il y a quelque semaine entra dans la pièce.

- Vous m’avez appelé maître ?
- Treize mille quatre cents quatre… Ah enfin vous voilà. Oui, je vous avais fait chercher. Je veux que vous me fassiez quelque chose : Dressez la moi !
- Quoi ? encore ? Ici ?
- Non pas ici, c’est dans votre yourte que vous dresserez la liste des provisions pour mon prochain voyage.
- Aah oui, bien sur maître.

Une fois l’esclave parti, il se remit à compter ses économies.

« Treize mille quatre cents cinq… treize mille quatre cents six… treize mille quatre cents sept… treize mille quat… IL EN MANQUE UNE !!! »

Le satyre se mit à renverser toutes les affaires de la yourte, vidant les coffres de joyaux, retournant les riches habits achetés la veille avant de s’enfoncer dans une immense jarre.
C’est ainsi que le trouvèrent les gardes quand ils entrèrent dans la pièce ; le bas du corps gigotant en l’air en essayant de sortir de la jarre.
Après plusieurs tentatives de faire sortir le prisonnier de la jarre, ils finirent par réussir à l’en éjecter. Le bouc atterrit sur ses fesses la pièce d’or manquante au bout de sa main.

« Treize mille quatre cents huit, le compte y est ! »

Puis il regarda les gardes qui lui répondirent en coeur: Marchand Ahasour, le Khan veut vous voir.

Quelques instant plus tard, dans la tente du Khan. Les deux alphens jouaient au lancer de dard en acier sur une cible tout en discutant.

Le Khan venait de lancer ces dards, c’était le tour de Baba.
- Alors Ahasour, comment vont les affaires ?
- Tout les bénéfices vont pour vous oh Céleste marcheur. Je ne garde pour moi que de quoi manger un potage de temps à autre lors de mes voyages.

Profitant que le khan se servait à boire il s’approchât de la cible et planta les dards à la main dans le centre de la cible puis retourna à sa place où il imita le bruit des dards se plantant.

Le Khan se retourna surpris :
-Joli tir groupé Ahasour.

Puis relança lui-même les javelots. Puis au tour de Baba, se remit à parler.

- Savais-tu que les esclaves que tu m’as généreusement offerts pour 500 marays pour servir d’eunuques dans mon harem avaient la capacité de se régénérer.

Baba qui lançait le dard à se moment là sentit son cœur bondir et lança l’objet à coté qui traversa la toile de la yourte pour terminer dans un bruit de terre cuite cassé.

- Tu me disait que l’homme à qui tu l’avait acheté t’avait dit qu’il avait tous le même nom et le même prénom : Anne Normal. C’est amusant, ça ressemble beaucoup à « Anormal »

La deuxième fléchette vola elle aussi hors de la tente, on entendit un : Mawwhouu !!! Pffff !!!

- Enfin bon, ce n’est pas très grave Baba, car en les revendant à des marchands Kreniens, j’ais découvert qu’ils valait plus que le prix pour le quel je te les ais achetés

À se moment Ahasour s’évanouit lançant le dernier dard dans le sens opposé à la cible.

Voyant son serviteur s’écroulé, le khan appela le garde la porte sur le quel la fléchette de Baba c’était plantée.

Se réveillant dans les bras du garde, Baba balbutiât rapidement quelque chose sur un chat géant lançant des couteaux avant de reprendre ces esprits.

Le grand Khan lui confiât alors une important mission au près du Castelom qui devraient rester secrète jusqu’à sa réussite. Voilà qui serait parfait pour aider le clan… ou pour s’enrichir en détournant les fonds, Baba verrait bien une fois sur place.

Baba avant de partir désirait s’entourer d’un autre garde du corps. Les chasseurs du clan avaient justement capturé un troll des montagnes dans la journée.

« Muhahaha, je vais faire de ce troll mon garde du corps et plus personne ne pourra me vaincre. »

Une fois devant la cellule du troll, il dit à ces serviteurs : « Quoi que vous entendiez n’ouvrez pas cette porte. » Puis entra dans la cage.

« Bonjour mon brave troll, je sais que les gens sont méchant avec toi et que tu crois devoir faire pareil, mais c’est parce qu’ils sont jaloux. Moi je te montrerais le monde, je te montrerais comment marcher, comment rire, comment danser. Viens avec moi mon ami troll… »

Le troll regarda baba l’air incrédule puis regarda sa gamelle vide et se dit qu’il était temps de passer à table.
Baba se jeta sur les portes de sa cage pour tambouriner tout en criant : « Ouvrez moi !!! Je plaissantait !!! Haha ! Vous ne savez pas reconnaître une plaisanterie ? Allez ouvrer ! Vous allez ouvrir cette porte par les ancêtres !!! »

Le lendemain, baba quitta le camp avec sa caravane mais sans troll pour le proteger.

Une voix rugit dans les ténèbres :
"Saphyyyyyyyr !"

pendant ce temps la quelque part :

...

*Un jeune éphèbe à l'air définitivement trop effeminé, habillé de tissus sombre et barbé de cuir s'applique à poser des affiches sur les murs des rues. Si l'on se rapproche on peut lire en une éléguante écriture*

"Vous souhaitez vous débarrasser d'un indésirable? besoin d'un philtre? d'un poison? d'un sommnifère pour les problèmes de sommeils ou d'amour?
Nous pouvons nous entendre! Si vous y mettez le prix, cela s'entends...

Vous aimez les rues sombres, le travail bien fait et le goût du sang? Nous recrutons, venez faire vos preuves au quartier de la guilde des assassins!

Sayuri Akako, maitresse de la très noble et très affairée guilde des assassins et des courtisans."

* Un mendiant s'applique à coller des affiches sur certaines mise en place, vous pouvez y lire: *

La guilde du dernier croissant de lune de Suintelame vous propose ses services à des prix imbattables ! Besoin d'une information sur quelqu'un ou peut etre de l'anneau qu'il porte à son doigt et qu'il a l'outrecuidance de vous refusez ? Nous pouvons vous aidez!

Discretement votre! Sir Leo Amens dit Lamenoire

Jhogo, l'air radieux, posait des affiches remplies d'une écriture digne d'un enfant de 5 ans.

"Jhogo, c'est le plus beau, le plus rigolo, et le plus beau. Votez lui !"